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En sécurité sur le chemin de l’école avec Papyrus

© De Gieter Dupuis

Fin des années 90, la commune d’Ecaussinnes diffuse une brochure offerte par le conseil communal des enfants d’Ecaussinnes, « En sécurité… sur le chemin de l’école », avec la complicité de l’Institut Belge pour la Sécurité Routière et de… Papyrus ! A cette époque, le papa de Papyrus, De Gieter habite Ecaussinnes. Et la commune d’Ecaussinnes se tourne naturellement vers lui pour illustrer un opuscule destiné à un large public, essentiellement enfantin et réalisé sous l’impulsion des enfants des divers établissements scolaires écaussinnois. Le dessinateur est généreux, modeste et discret, on le sait et c’est bénévolement qu’il illustre cette brochure.

© De Gieter Dupuis

Si dans les années 70, Ecaussinnes a toujours des allures de village enfoui au creux de champs blonds et de prairies humectées de rosée, un processus d’urbanisation est en cours et avec celui-ci, le trafic va croissant. L’Institut Belge pour la Sécurité Routière insiste d’abord sur un réflexe que l’enfant doit avoir : boucler la ceinture et même si on est à l’arrière de la voiture… et même si le trajet jusqu’à l’école ne dure que 2 minutes.

© De Gieter Dupuis

Les abords de chacune des implantations scolaires sont passés au crible de la sécurité routière. Il s’agit de la situation telle qu’elle était en 1997, vraisemblable année de la publication du fascicule. Ainsi le souci de la rue Arthur Pouplier, c’est sa largeur et surtout c’est une artère droite qui incite à certains à presser l’allure. Si le stationnement a aujourd’hui réduit l’espace de croisement des véhicules, la vitesse excessive constitue toujours une préoccupation sérieuse dans cette rue. L’accent est placé sur un redoublement de la prudence pour traverser la rue, sur les passages pour piétons, en face de l’école du Sud.

© De Gieter Dupuis

Au quartier central, le stationnement des voitures peut contraindre les piétons à marcher sur la chaussée, ce que les élèves de l’école maternelle doivent absolument éviter. Rue Docteur Bureau, en l’absence de passage pour piétons en face de la sortie de l’école communale Odénat Bouton, on peut être tenté d’esquiver le passage qui se trouve à quelques mètres plus loin. Prudence même si la rue est à sens unique. De plus, la rue de Soignies a tendance à être rapidement encombrée, raison pour laquelle les barrières visent à protéger les petits.

© De Gieter Dupuis

En ce temps-là, la rue de l’Avedelle à Marche-lez-Ecaussinnes est en rénovation afin d’optimiser la sécurité des écoliers, à Saint-Gery de même qu’à l’école communale de Marche. La route est dangereuse et les enfants sont invités à marcher sur le trottoir, même s’il est étroit.

Rue de l’Eglise, les élèves de l’école libre Saint-Remy débarquent du car communal et doivent veiller à ce qu’aucune voiture ne surgisse derrière le car. La patience est de mise aussi pour rejoindre ses parents de l’autre côté de la rue.

© De Gieter Dupuis

La rue Anselme Mary où se trouve l’école du Sacré-Coeur est une voie à circulation dense et il importe que les écoliers fassent diligence pour traverser. Les barrières de sécurité attirent l’attention des enfants sur la présence d’un danger et les protègent quelque peu.

La brochure met aussi en relief quelques exemples flagrants d’infractions au code de la route : stationnement sur des bandes blanches, déformation des trottoirs suite au passage des véhicules, non-respect des vitesses… Les enfants finissent par attribuer des mauvaises notes aux parents qui agissent comme des cancres et concluent : « La commune doit continuer à faire des efforts pour assurer notre sécurité dans le village et surtout près de nos écoles : remettre en état certains trottoirs, examiner le problème des camions, mettre des barrières de sécurité, mettre des casse-vitesse, mettre des policiers à la sortie des écoles qui donneront un procès aux parents qui récidiveront dans leurs infractions. » La situation a-t-elle évolué ? A vous de juger.